Ça fait plusieurs jours que les chaleurs abattent la région du Québec. Est-ce que ces changements climatiques impactent la qualité de la chasse à l’original ?
D’après Pietro Bollini, propriétaire de The Happy Team, Conducteur de chien de sang, membre de l’Association des conducteurs de chien de sang du Québec, ces grandes chaleurs à l’ouverture de la chasse ont frappé cette région, depuis 2 ans. La chasse devient un peu compliquée, car l’animal se campe au plus frais.
Ce n’est pas le seul problème. En fait, il est aussi difficile de conserver la viande. Si la bête n’est pas morte sur le champ, le chasseur peut passer plusieurs heures à la chercher, et avec cette forte température, la viande sèche. La problématique ne réside pas seulement dans la possibilité de trouver et d’abattre l’animal, mais surtout dans la conservation de sa viande.
Cependant, il a ajouté que la caniculaire n’affecte pas la stabilité de la chasse à l’original. Pour empêcher cela, les chasseurs doivent s’adapter à la situation.
Les cheptels sont sous la protection du gouvernement pour maintenir leur santé. Les deux premières parties de chasse à l’original de la Réserve de faune des Laurentides sont rapportés. D’après Philippe Guilbeault-Verville, le directeur du service à la clientèle, le ministère a exigé la réduction de nombre des animaux abattus pour protéger les cheptels d’originaux en diminuant la pression de chasse.