Cette année, 1200 candidats ont participé à l’examen théorique de chasse. Selon Emmanuel Poswick, professeur en biologie des espèces pour le Royal Saint Hubert Club, le nombre de participants a augmenté de 20%.
Pour réussir l’examen, les candidats doivent apprendre à distinguer une centaine d’espèces d’animaux, en reconnaissant l’espèce et son âge. Les questions portant sur les armes ainsi que sur la sécurité sont évidemment présentes.
Chaque participant a ses raisons pour passer cet examen. Alexia l’a passé ? Car sa famille possède des terres qu’il faut gérer et où il y a énormément de sangliers. Laetitia, quant à elle, est biologiste, et cet examen l’a aidée à reconnaître plusieurs espèces dont elle ignorait l’existence en Belgique.
Sébastian est motivé par la gestion d’un territoire de chasse. Mireille souhaite conserver une tradition familiale et éviter que le fusil de son père ne disparaisse. Pierre, éleveur de moutons, souhaite chasser sa propre nourriture, trouvant cela plus éthique que d’acheter de la viande au supermarché, car selon lui, cette pratique ne fait pas souffrir les animaux et n’implique pas le transport de viande depuis l’autre bout du monde, en plus de ne pas entraîner une chasse excessive.
La deuxième session de cet examen se déroulera le 16 mars à Liège, à Bütgenbach et à Namur. L’examen pratique aura lieu durant les mois d’avril et mai prochains.