Au Sommet de Gothenburg, en 2002, le Conseil Européen s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de mettre fin à la dégradation de la Biodiversité d’ici l’année 2010. Cet objectif exige la mise en vigueur urgente d’un certain nombre d’actions concertées. Etant donné que de nombreuses activités économiques et récréatives sont susceptibles d’avoir un impact positif ou négatif sur la Biodiversité, il est particulièrement important d’incorporer l’ob-jectif de conservation de la nature dans les différentes politiques sectorielles de l’ue.
La cohérence politique doit non seulement concerner tous les types d’utilisation du territoire, mais aussi et c’est important, bien d’autres secteurs économiques, tels que l’industrie ou les transports. L’approche globale devrait remplacer la perspective souvent trop restreinte de beau-coup de Directives (dont les Directives «Oiseaux» et «Habitats») et de Règlements actuels, qui ne considèrent que certains éléments du cadre général. La Biodiversité doit être une préoccupa-tion trans-sectorielle pour que l’on puisse espérer atteindre les objectifs de Gothenburg.
Ce que l’ue devrait faire:
• Intégrer les objectifs liés à la Biodiversité dans une stratégie intersectorielle afin de mettre fin à la dégradation de la Biodiversité d’ici 2010: Politique Agricole Commune, politique intégrée des produits, réseaux trans-européens, responsabilité environne-mentale, évaluation des incidences sur l’environnement…
• Développer un instrument juridique global qui remplacera les Directives trop secto-risées.
• Etablir un réseau d’experts afin de conseiller les organes décisionnels (dont les insti-tutions européennes).
• Intégrer systématiquement les acteurs locaux dans toutes ces procédures.