Le lundi 25 octobre dernier, le Conseil d’État a ordonné la suspension des nouveaux arrêtés gouvernementaux portant sur l’autorisation de la chasse par des techniques traditionnelles de certaines espèces d’oiseaux.
Se conformer au droit européen
Cette haute instance de la justice française a pris cette décision pour ne pas aller à l’encontre du droit européen. En effet, celui-ci prohibe de telles pratiques qui seraient même qualifiables d’illégales. C’est là une décision que La fédération de chasse de Lot-et-Garonne rejette catégoriquement. Le président, Michel Auroux, a même donné comme mot d’ordre «Nous continuerons à chasser». Selon lui, cette décision est inacceptable car elle est arbitraire. Ainsi pour manifester leur colère, les chasseurs de La fédération de chasse de Lot-et-Garonne vont manifester conjointement avec leurs homologues des départements de l’Aquitaine.
La tradition est bafouée !
Les membres de ces fédérations s’attendaient en fait à des mesures moins draconiennes. Il fallait examiner au cas par cas et prendre des dispositions échéanciers au lieu de cela, le Conseil d’État a tranché dans le tas et décrété une exécution immédiate. Il faut savoir que la fédération de chasseurs ne procède pas à une chasse sauvage. Loin de là, ils procèdent à une sorte de chasse contrôlée qui consiste à prélever au maximum 3100 spécimens d’oiseaux sur la vaste population estimée à 64 millions d’individus (des grives, merles noirs, vanneaux, pluviers dorés, alouettes des champs, etc.). Cela montre que les autorités n’ont aucune considération pour la tradition de ses citoyens.